Le Groupe PSA et Hexagon avaient
formé un projet de fabrication de composants pour les voitures électriques au
Québec. Ce projet était formé avec la collaboration de deux partenaires
canadiens.
En ce qui concerne la voiture
électrique, les constructeurs ont fort à faire vers le développement de ce type
de véhicules du futur. Ces constructeurs sont en effet les plus concernés par
ce projet. Ils doivent donc être plus actifs en apportant leurs propres conceptions,
leurs propres matériels et non pas être de simples assembleurs.
C’est le Premier ministre québécois,
M. Philippe Couillard qui a annoncé le 7 février 2018 la rupture de partenariat
de PSA, Hexagon avec Arion Technologies Automobiles. Le Premier ministre a déclaré
que ce projet de partenariat formé en mars 2016 n’était pas rentable et c’est
la raison de cette rupture ou annulation de partenariat.
Ce projet de développement de
la voiture électrique par la coopération PSA et Hexagon avec des sociétés canadiennes
a été formé en 2016. Son but est de fabriquer des composants de voitures
électriques comme les moteurs. La partie canadienne va engager la somme de
16 000 000 €, dont 6 millions
d’euros en prêt et 10 millions d’euros en capitale. La part de PSA consistait
en apport de son expertise pour l’intégration de ces composants dans la voiture
électrique. Après, PSA s’occuperait de sa commercialisation mondiale et le
projet a beaucoup ravi le Premier ministre, M. Philippe Couillard au début. Il
pensait que cela créerait des emplois supplémentaires dans le pays, concernant
surtout la voiture électrique qui n’est qu’au début de son avènement.
Mais voilà que deux ans
après, c’est tout à fait le contraire, il trouve que le projet n’est pas
rentable et il est préférable de l’annuler. Il a pourtant fait comme objectif
de mettre 100 000 voitures électriques en circulation sur les rues de sa
province en 2020. Or on n’en trouve que 24 000 actuellement.
Mais
avec l’annulation de ce projet, un autre problème se pointe aussi : il
s’agit de la dépense occasionnée par l’étude de faisabilité et qui a coûté la
bagatelle de 14 millions de dollars aux contribuables. Pour calmer ces derniers,
le ministre de l’Économie a affirmé qu’il est plus rentable d’arrêter le projet
au lieu de subir une énorme perte qui dépasserait largement les 14 millions de
dollars déjà investi dans l’étude de faisabilité.N'oubliez pas de suivre nos articles dans ce blog, le dernier parle de la victoire des opposants à la piétonisation des voies sur les berges rive droite de la Seine.
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