Il reste une dizaine de
jours avant l’entrée en vigueur de la mesure qui diminue la vitesse à 80
kilomètre par heure au lieu de 90 km/h, sur les routes départementales. La
Sécurité routière déclare que l’opération se fera sans aucun radar de contrôle.
La mesure n’a pas cessé de
rencontrer d’opposants depuis l’annonce du décret et il semble que les
protestations à son encontre risquent de s’intensifier le jour de son entré en
vigueur, c'est-à-dire le 1 juillet 2018. La « lutte » contre la
mesure se fait surtout par l’intermédiaire des médias, les députés surtout les
usagers de la route.
Les deux protagonistes
utilisent tous les moyens pour soutenir la bonne cause de leurs idées. Pour
ceux qui sont pour (c'est-à-dire le gouvernement), il s’agit surtout de
protéger la vie des usagers de la route. L’excès de vitesse étant un des causes
principales des accidents mortels.
L’autre camp insiste sur le
fait qu’une différence de 10km/h ne changera rien en cas d’accident. Par
contre, ils avancent qu’elle (la mesure)
aurait un impact sur l’économie (un ralentissement dans le sens propre du
terme !)
Mais, malgré tout, en tant que tenant du
pouvoir, le gouvernement décide de s’en tenir à la mesure de 80kilomètre par
heure sur les routes départementales. Le Délégué interministériel à la sécurité
routière va même jusqu’à se déplacer dans 38 provinces pour défendre cette
mesure qui a tant fait parler d’elle. Il a même fait face aux députés qui
déclarent que la mesure pourrait encore accentuer un peu plus l’isolement des
départements concernés. Le comble, Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb,
semble avoir du mal à défendre cette mesure.
Mais il n’a pas pour autant changer de position concernant la question
car, lors de son conférence de presse hier après midi, il avait l’air détendu
et calme.
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