D’après un rapport sur leurs états, le tiers des ponts
français sont à réparer. C’est très inquiétant, surtout en considérant la
terrible effondrement du pont de Morandi à Gênes, en Italie. Un effondrement
qui s’est produit le mardi 14 août 2018 à 12 h 40 mn : des voitures ont
plongé dans le lit d’une rivière qui passait en bas, avec les bétons du
tablier.
Bref, une image digne d’un film de l’apocalypse, sauf que
les témoins l’ont vu en live. Et, selon les nombreux avis, l’une des causes de cet
effondrement serait la mauvaise conception de l’ouvrage. Ce qui nous amène à la
raison de s’inquiéter, car, un tiers des ponts français sont à réparer à cause
de leurs mauvais états.
Et pour ces ponts en
mauvais états, sept pour cent sont vraiment dans un état très inquiétant. Le rapport
cité au début de l’article a été remis au ministère de l’Intérieur pour attirer
l’attention de ce dernier. En effet, il ne faut pas attendre un autre drame
comme celle du pont de Morandi pour que l’État commence l’entretien de ces ouvrages qui sont
sous ses responsabilités.
En chiffres, sur les 12 000 ponts, le tiers représente
4.000 en mauvais états. Sur les 4000, sept pour cent sont dans un état critique qui
se présente sous forme de fissures pour la plupart. Le mauvais état des autres ponts
est moins dangereux, et nécessite seulement des retouches de goudron.
Un représentant du Syndicat des entrepreneurs, spécialiste
des réparations et renforcement des ouvrages a déclaré en juillet qu’un pont
par jour disparait à cause de son mauvais état.
Le rapport en question mentionne aussi que le mauvais état
de certains ponts nécessite :
-
Des restrictions de la circulation pour les uns,
-
Fermetures de la circulation pour les autres
Le gouvernement se contente souvent de faire des petites
réparations qui cachent et retardent les gros travaux à faire.
Il est plus que temps d'agir car, en France, le tiers des ponts sont à réparer pour éviter d'autres catastrophes comme celui de Morandi.
Le danger est partout et vient souvent d'une cause pour le moins inattendue comme un pont qui s'écroule, notre dernier article parle d'un "conducteur d'un autre genre" : il conduisait sans permis, donc un potentiel danger dans la circulation.
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